L’ADEME vient d’émettre un communiqué sur l’action des plantes dites « dépolluantes » de l’air intérieur d’un logement. Plusieurs études ont été menées par l’ADEME en partenariat avec le CSTB et PHYTAIR.
Leur avis (septembre 2011) est sans appel : » Dans les bâtiments, en conditions réelles d’exposition, l’efficacité d’épuration de l’air par les plantes seules est inférieure à l’effet du taux de renouvellement de l’air sur les concentrations de polluants. Autrement dit, l’aération et le ventilation restent bien plus efficacs que l’épuration par les plantes. «
Le premier geste à avoir lorsqu’on veut réduire les polluants de son air intérieur est d’aérer, au moins 10 minutes par jour. Le renouvellement de l’air par cette action est beaucoup plus efficace. Avoir des plantes chez soi apporte une sensation de bien-être, une sensation d’être un peu dans la nature. Quelques plantes dans la pièce principale ne sont pas proscrites, au contraire. Mais les plantes sont déconseillées dans les chambres car la nuit, la photosynthèse s’arrête et il y a production de CO2.
Une plante se développe grâce au terreau et à l’eau qui lui sont apportés. Le terreau est également une source potentielle d’allergène avec la multiplication de champignons microscopiques, les moisissures. Cette apparition est d’autant plus importante lorsque le terreau est très humide (présence d’eau). Pour limiter les allergies, en particulier vis-à-vis des moisissures, il est déconseillé d’avoir des plantes vertes chez soi.
Les plantes vertes sont des « objets » de décoration qui permettent d’égayer une pièce et d’apporter la nature dans son domicile mais ne possède pas de réelle action sur l’amélioration de la qualité de l’air intérieur.
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