Suite à la reprise de nos activités post-confinement, nous sommes en droit de nous poser des questions vis -à-vis de SARS-COV-2 : mode de contamination, persistance du virus sur les surfaces, dans l’air… Les retours des chercheurs et du corps médical sont très précieux pour essayer de répondre à ces questions et pour mettre en place des procédures barrières les plus efficaces possibles. Ces barrières permettent de protéger les salariés, les clients, les visiteurs. Elles doivent également permettre de maintenir acceptable le lien social et/ou la production lors du redémarrage de nos différentes activités.

Afin de se prémunir, il est indispensable de maintenir une distanciation entre les différents collaborateurs que ce soit dans les bureaux, les espaces de circulation ou les espaces communs. Le port du masque peut être un allié. Le nettoyage ou la désinfection des surfaces de contact est également à réaliser régulièrement et doit être l’action de chacun.

La contamination des surfaces ou de l’air est une préoccupation qui peut être angoissante. A ce jour, le ministère du travail, l’ANSES et l’INRS ont mis en place des protocoles et des recommandations pour les limiter au maximum. Pour les surfaces, il est recommandé de nettoyer les zones de contact (poignée de porte, imprimante…) à l’aide d’un produit contenant un tensioactif (présent dans les savons, détergents…) permettant de dégrader les lipides contenus dans l’enveloppe du virus. Lorsque le nettoyage par ce type de produit n’est pas suffisant, il est possible d’employer un produit virucide (norme NF 14476). Pour l’air, il est recommandé d’aérer le plus régulièrement possible les espaces intérieurs (ouverture de fenêtre quand cela est possible, augmentation du débit de la CTA si le bâtiment est équipé).

Se pose maintenant la question du contrôle des nettoyages et autres moyens mis en œuvre pour réduire le risque de contamination. La manière qui semble la plus simple est de détecter ou de quantifier le virus (l’acide nucléique ARN du virus) directement. Se posent à ce jour quelques contraintes dont il faut tenir compte avant de se lancer dans ce type d’analyse.

En effet, la seule méthode possible pour tracer la présence du virus sur des surfaces est par biologie moléculaire (RT-qPCR) et nécessite plusieurs sondes spécifiques. Un des freins de cette méthode est la limite de détection et donc de quantification du virus dans l’échantillon. Ne connaissant pas la charge virale entraînant le développement des symptômes, il est pour l’heure difficile de savoir si la limite obtenue est suffisante pour démontrer une absence de risque. En effet, la PCR quantifie l’ARN du virus et ne fait pas la différence entre un virus infectieux et des acides nucléiques non contagieux. Elle ne permet pas d’établir un lien entre la quantité d’acides nucléiques mesurée et le potentiel infectieux de la charge virale présente dans l’échantillon. Au vu de l’avancée rapide des travaux scientifiques, cette information devrait être disponible bientôt. Le deuxième point limitant est le prélèvement lui-même. En effet, sur les surfaces, la méthode par écouvillon est un choix pratique mais avec des contraintes (risque de contamination de l’échantillon, non récupération de l’ensemble des microorganismes, faible surface couverte…).

Notre équipe R&D travaille d’arrache-pied pour trouver une solution fiable et pérenne pour la détection du virus dans un échantillon en abaissant au maximum les limites de détection. Elle travaille également dans l’élaboration d’une méthode de prélèvement dans l’air dans des environnements incertains afin de vous apporter dans les semaines qui viennent une méthode robuste.

Dans l’attente de cette solution, nous pouvons vous apporter des solutions validées pour le contrôle de la désinfection des surfaces ou la qualité de l’air afin de vous rassurer dans vos différents process et activités. Vous pouvez nous joindre au 04 69 64 72 89 ou contact@conidair.fr pour plus d’information.